Publié dans Société

Parc de Tsimbazaza - Plusieurs ministères unis pour son redressement

Publié le mardi, 26 novembre 2024

Le Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT), situé à Antananarivo, est un lieu emblématique qui combine à la fois la conservation de la faune et de la flore malagasy et un espace de loisirs pour les visiteurs. A l'approche de son centenaire en 2025, la nécessité de réhabiliter ce parc est devenue une priorité, en raison de la dégradation significative de ses infrastructures et des conditions de vie des animaux qui y résident. Pour faire face à cette situation préoccupante, un Comité interministériel de redressement, composé de 7 départements, a été constitué.

Cette initiative vise à apporter un nouveau souffle au parc, en coordonnant les efforts de différents secteurs pour améliorer les conditions de vie des animaux et l'état général des installations. En parallèle avec les efforts de réhabilitation, Madagascar se prépare à accueillir le Congrès international de la Société internationale de primatologie en 2025. Cet événement mettra en lumière l'importance de la conservation des primates et pourrait également attirer l'attention sur les initiatives de redressement du parc.

Pour l’avenir

Des travaux de réhabilitation, comme celui du vivarium, ont déjà été entrepris. Ces efforts sont motivés par les préoccupations croissantes des visiteurs et des défenseurs de la nature, tels que l'organisation INDRI et le Pr Jonah Ratsimbazafy, président du Groupe d'étude et de recherche sur les primates de Madagascar (GERP). Ce dernier a souligné l'importance du bien-être animal, en insistant sur les besoins fondamentaux tels qu’une alimentation adéquate, un logement approprié et des soins médicaux réguliers. Le Parc de Tsimbazaza, avec son riche patrimoine naturel et culturel, se trouve à un tournant crucial. Grâce à la collaboration entre plusieurs ministères et à l'engagement des défenseurs de la nature, des mesures sont mises en place pour assurer un avenir meilleur pour ce parc. La réhabilitation en cours est essentielle non seulement pour le bien-être des animaux, mais aussi pour préserver un espace précieux pour les générations futures.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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